En matière d’investissement, l’impatience est source de graves déconvenues.

Prenez le temps de comprendre ce que vous faites.

Beaucoup d’individus à ce jour découvrent la bourse et les marchés financiers. Il est d’ailleurs vrai que peu de particuliers concevaient la bourse comme un réel moyen d’investissement.
L’inconnu de l’univers boursier, l’opacité (parfois entretenue) de son fonctionnement et de ses revenus, et de nombreuses idées reçues (ex: « on a beaucoup plus à y perdre qu’à y gagner ») ont longtemps écarté l’investisseur individuel de cet univers.
Maintenant que l’investissement boursier devient plus populaire, vous souhaiteriez aussi investir mais, comme beaucoup, vous ne savez pas comment. Or, si vous n’avez pas les connaissances fondamentales pour vraiment savoir ce que vous faites, vos décisions peuvent être lourdes de conséquences.

  • si vous n’êtes pas prêt à vous plonger dans cet univers ou que vous n’avez tout simplement pas le temps, mieux vaut confier vos placements à un expert.

Tenez bon quand les cours chutent

« Acheter bas et vendre haut » est le meilleur et le pire conseil d’investissement qu’on puisse donner, personne ne pouvant prédire avec certitude l’orientation d’un marché à court terme.

L’exemple suivant, sur la période 1960 – 2000, est particulièrement explicite :

  • Si vous aviez placé 100 Francs en actions européennes en janvier 1960, ce placement aurait atteint 14328 Francs en mars 2000.
  • En revanche, si durant cette période vous aviez vendu et acheté quand vous sentiez le marché à la baisse ou à la hausse et que vous étiez passé à côté des 15 mois de plus forte hausse, vos 100 Francs auraient seulement atteint 2540 Francs en mars 2000.

En ratant seulement 15 mois sur 40 ans, vous auriez divisé par plus de 5 la performance de votre placement sur cette période. Votre investissement aurait alors été à peine plus rentable qu’un placement purement monétaire qui, en mars 2000, aurait valu 2317 Francs.

NB : Indices composites européens. 1960-Mars 2000

La plupart des investisseurs pratiquent néanmoins le « timing », parfois sans même s’en rendre compte, en cherchant le meilleur moment pour acheter et bien sûr pour vendre. Or, manquer une de ces deux étapes entraîne obligatoirement une perte de performance.

Adopter une vue sur le long terme s’avère donc en général l’attitude la plus efficace

Si savoir acheter peut, aux yeux de beaucoup, être considéré comme un métier, garder ses positions durant les retournements des marchés est une attitude encore plus difficile à adopter. La majorité des gains se fait dans le cadre d’une poignée de jours exceptionnels mais bien sûr imprévisibles. Optimiser la performance sur le long terme suppose d’être présent sur le marché durant ces fameux jours.

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